À Saint-Laurent-du-Var, le maire Joseph Segura semble confondre gestion municipale et défilé de mode, avec un catalogue de promesses aussi épais qu'un numéro de La Redoute. La piscine municipale, rénovée pour 3,3 millions d'euros, reste fermée, un investissement qui semble avoir coulé à pic. L'école Gabriel-Ferré remplace l'école Djibouti sans véritable concertation, laissant les parents et les élèves dans l'incertitude. Quant au tramway, il ne fera que passer par Saint-Laurent-du-Var, et pas avant 2030, un projet qui semble aussi lointain que les promesses électorales.

La dette municipale atteint 35,4 millions d'euros au 31 décembre 2022, soit une augmentation significative . L'opposition est muselée, avec seulement trois questions autorisées lors des conseils municipaux, et des réponses souvent éludées par le maire.

 

Pendant ce temps, le premier adjoint, Thomas Berettoni, est impliqué dans une affaire d'urbanisme à Cagnes-sur-Mer, concernant des transferts de terre vers une zone naturelle . Une gestion municipale qui laisse à désirer, entre projets retardés, dettes croissantes et transparence absente.